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Par Granna le 5 Juin 2007 à 16:55
Ours blanc<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.<o:p></o:p>
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Ours Blanc<o:p></o:p>
L'ours blanc Ursus maritimus<o:p></o:p>
Classification classique<o:p></o:p>
Règne<o:p></o:p>
Animalia<o:p></o:p>
Embranchement<o:p></o:p>
Chordata<o:p></o:p>
Sous-embr.<o:p></o:p>
Vertebrata<o:p></o:p>
Classe<o:p></o:p>
Mammalia<o:p></o:p>
Sous-classe<o:p></o:p>
Theria<o:p></o:p>
Super-ordre<o:p></o:p>
Eutheria<o:p></o:p>
Ordre<o:p></o:p>
Carnivora<o:p></o:p>
Sous-ordre<o:p></o:p>
Caniformia<o:p></o:p>
Famille<o:p></o:p>
Ursidae<o:p></o:p>
Sous-famille<o:p></o:p>
Ursinae<o:p></o:p>
Genre<o:p></o:p>
Ursus<o:p></o:p>
Nom binominal<o:p></o:p>
Répartition géographique<o:p></o:p>
Statut de conservation IUCN :<o:p></o:p>
Statut CITES :<o:p></o:p>
<v:shape id=_x0000_i1029 title='""' style="WIDTH: 22.5pt; HEIGHT: 12.75pt" o:button="t" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Cites_II_.png" alt="" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/8/8b/Cites_II_.png" src="file:///C:\DOCUME~1\imesnild\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image009.png"></v:imagedata></v:shape>Annexe II ,
Révision du 04/02/77<o:p></o:p>D'autres documents multimédia
sont disponibles sur Commons<o:p></o:p><o:p></o:p>
Parcourez la biologie sur Wikipédia : <o:p></o:p>
<o:p></o:p>
L'ours blanc ou ours polaire (Ursus maritimus ou Thalassarctos maritimus) est un grand mammifère originaire des régions arctiques. C'est d'ailleurs le plus grand des carnivores terrestres et figure au sommet de sa pyramide alimentaire. Parfaitement adapté à son habitat, il possède une épaisse couche de graisse ainsi qu'une fourrure qui l'isolent du froid, et la couleur blanche de son pelage lui assure un camouflage idéal sur la banquise. Pourvu d'une courte queue et de petites oreilles -aidant à réduire les pertes de chaleur- l'ours possède une relativement petite tête et un corps long et fuselé adapté à la natation. L'ours polaire est un mammifère marin semi-aquatique, dont la survie dépend essentiellement de la banquise et de la productivité marine. Il chasse aussi bien sur terre que dans l'eau.<o:p></o:p>
Aspect physique <o:p></o:p>
Vue aquatique d'un ours polaire au Parc-aquarium du Québec.<o:p></o:p>
L'ours polaire est avec l'ours kodiak le plus grand carnivore terrestre vivant. Il est deux fois plus grand qu'un tigre de Sibérie et pèse deux fois plus lourd qu'un lion. Les mâles adultes pèsent de 400 à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter w:st="on" ProductID="600 kg">600 kg</st1:metricconverter> et peuvent parfois atteindre les 800 kg ; ils mesurent de 2,4 à 2,6 mètres. L'ours présente un dimorphisme sexuel important : les femelles sont généralement deux fois plus petites que les mâles, pèsent de 200 à <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="300 kg">300 kg</st1:metricconverter> et mesurent de 1,9 à <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="2,1 mètres">2,1 mètres</st1:metricconverter>. À la naissance, les oursons ne pèsent seulement qu'entre 600 et 700 grammes[1].<o:p></o:p>
Des données récentes suggèrent que le poids des ours blancs décline. Ces données peuvent être prises comme une indication des pressions qui pèsent sur eux. Une étude de 2004 de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la National Geographic">la National Geographic Society a montré que le poids des ours blancs, en moyenne, était 50% inférieur à leur poids dans les années 1970[2]. En 2007, les femelles de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Baie">la Baie d'Hudson ont un poids moyen de seulement <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="230 kg">230 kg</st1:metricconverter>, contre un poids de <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="300 kg">300 kg</st1:metricconverter> dans les années 1980[3].<o:p></o:p></st1:PersonName></st1:PersonName>
L'ours blanc est immédiatement reconnaissable à sa fourrure blanche. À la différence d'autres mammifères arctiques (tels que le renard arctique), il ne change jamais ce pelage pour une couleur plus foncée en été. Les poils ne sont pas réellement pigmentés en blanc ; ils sont non-pigmentés et creux, comme les cheveux blancs chez l'homme.<o:p></o:p>
Une caractéristique intéressante de sa fourrure est qu'elle apparaît noire si elle est photographiée sous des rayons ultraviolets. Un certain nombre de personnes ont émis l'hypothèse que les poils creusent des rigoles captant la lumière vers la peau noire de l'ours pour l'aider à rester au chaud pendant les hivers froids et sans soleil. Les mesures montrent, cependant, que les poils absorbent fortement les rayons violets et ultra-violets. C'est pourquoi la peau de l'ours blanc semble souvent jaune.<o:p></o:p>
Ces ours sont extrêmement bien isolés ; au point qu'ils attrapent chaud à des températures supérieures à 10 °C ! De ce fait, ils se prélassent parfois sur la glace pour se refroidir; et sur terre, ils peuvent creuser à la recherche de la couche de permafrost plus froide sous le sol.<o:p></o:p>
Habitat <o:p></o:p>
L'ours polaire est une espèce vivant au niveau du pôle nord, au bord de l'océan Arctique, dont l'habitat se limite quasiment à la banquise. Le point le plus méridional de leur habitat se situe dans la baie James au Canada. Bien que les effectifs décroissent au nord de 88° de latitude, on peut en rencontrer dans tout l'Arctique.<o:p></o:p>
Les populations les plus nombreuses se trouvent :<o:p></o:p>
- sur l'île Wrangel et l'ouest de l'Alaska, <o:p></o:p>
- le nord de l'Alaska, <o:p></o:p>
- l'archipel arctique canadien, <o:p></o:p>
- le Groenland, <o:p></o:p>
- Svalbard - Terre de François-Joseph, <o:p></o:p>
- le centre nord de la Sibérie. <o:p></o:p>
L'étendue de son territoire est limitée par la disponibilité de bancs de glace flottants sur la mer, qu'ils utilisent comme plate-forme de chasse au phoque, sa nourriture principale. La destruction de son habitat sur la banquise arctique menace la survie même de l'espèce, l'ours blanc pouvant alors s'éteindre à la fin du siècle. Des signes avant-coureurs ont été observés aux extrémités sud-ouest de son territoire.<o:p></o:p>
Régime alimentaire <o:p></o:p>
Dans la famille des ours, c'est le membre au régime le plus carnivore, puisqu'il se nourrit principalement de phoques. Les ours blancs sont d'excellents nageurs et peuvent souvent être vus en pleine mer à des centaines de mètres de toute terre. Ils chassent également très efficacement sur la terre grâce à leur grande célérité ; ils peuvent sans problème dépasser un homme en course. En tant que prédateur carnivore, consommateur de poissons, l'ours blanc ingère de grandes quantités de vitamine A, qui sont stockées dans son foie : dans le passé des explorateurs de l'Arctique ont souvent été empoisonnés en mangeant le foie d'un ours blanc, en raison d'une surdose de vitamine A.<o:p></o:p>
Reproduction<o:p></o:p>
Ourse avec ses oursons.<o:p></o:p>
Les femelles ont des petits (un ou deux en général) tous les trois ans. Ils viennent au monde pendant que la mère sest retranchée dans sa tanière pour hiverner : ils ne la réveillent pas, se contentant de se nourrir du riche lait maternel en tétant pendant plusieurs semaines. La mère ne les emmène hors de la tanière que lorsquils sont âgés de trois à quatre mois : cest à ce moment seulement quils découvrent le monde qui les entoure. Les jeunes restent longtemps auprès de leur mère. Cest elle qui fait toute leur éducation : chasse, choix dune tanière, etc. Ils ne se séparent définitivement de la mère quà lâge de trois ans.<o:p></o:p>
Evolution<o:p></o:p>
Les ratons-laveurs et les ours ont divergé il y a environ 30 millions d'années. L'ours à lunettes s'est séparé des autres ours il y a environ 13 millions d'années. Les six espèces distinctes d'ours sont apparues il y a environ 6 millions d'années. Les témoignages fossiles et l'analyse de leur ADN a permis de montrer que l'ours blanc et l'ours brun ont divergé il y a environ 200 000 ans.<o:p></o:p>
Les ours blancs ont cependant la possibilité de produire une descendance fertile en s'accouplant avec des ours bruns[4], ce qui suggère qu'ils ont un ancètre commun proche[5]. Mais aucune des deux espèces de peut survivre dans la niche écologique de lautre. Cest pourquoi, avec une morphologie, un comportement social, une alimentation et des caractères phénotypiques différents, les deux espèces sont classées comme différentes. Dans un article largement cite de 1996, une comparaison de lADN de différents ours brun des îles Admiralty, Baranof, et Chichagof de lAlaska montre quils partagent un ancêtre commun plus récent avec les ours blanc quavec les autres populations dours bruns du monde[6]. Pour montrer à quel point les sous-espèces dours sont proches, les ours blancs possèdent encore la substance HIT (Hibernation Induction Trigger) dans leur sang sans lutiliser comme le fait lours brun. Ils peuvent occasionnellement entrer en état de somnolence (pour les femelles en gestation en particulier), même si la température de leur corps ne diminue pas pendant cette période comme cela pourrait être le cas pour des mammifères hibernants caractéristiques[7].<o:p></o:p>
Ours blanc sur un banc de glace de Wager Bay (Parc national Ukkusiksalik, Nunavut, Canada)<o:p></o:p>
On croit généralement qu'il n'existe pas de sous-espèces chez l'ours blanc[8]. En réalité, puisque des croisements entre ours bruns et ours polaires ont donné des hybrides fertiles[9], il peut être considéré que l'ours blanc est lui-même un sous-représentant de l'ours brun. On considère donc qu'il n'existe pas de sous-espèces de l'ours blanc, mais des sous-populations.<o:p></o:p>
Le nombre de sous-populations dépend beaucoup de l'organisme chargé du dénombrement. L'IUCN/SSC PBSG (Polar Bear Specialist Group), un important corps international de recherche et de gestion sur l'ours blanc, reconnaît actuellement une vingtaine de sous-populations dans le monde [10],[11]. Parmi les plus connues on peut noter :<o:p></o:p>
- Ceux de la mer de Chukchi (Île Wrangel et ouest de l'Alaska) <o:p></o:p>
- Ceux de la mer de Beaufort (Alaska du nord et du nord-ouest et Canada du nord-ouest) <o:p></o:p>
- Ceux de l'archipel Canadien Arctique <o:p></o:p>
- Ceux du Groenland <o:p></o:p>
- Ceux du Spitzberg - Terre de François-Joseph <o:p></o:p>
- Ceux de la Sibérie du centre nord <o:p></o:p>
De ces sous-populations, on en compte 13 au Canada, comptant environ 15 000 individus au total.[12]<o:p></o:p>
Toutefois, certaines sources distinguent deux sous-espèces : Ursus maritimus maritimus [13] et Ursus maritimus marinus [14].<o:p></o:p>
Le nombre de populations dours blancs en déclin a augmenté, en passant dune en 2001 à cinq en 2006. Il y a seulement 19 populations dours blancs dans le monde, ainsi ce déclin représente plus dun quart des populations de lespèce.<o:p></o:p>
Le déclin des populations dours blancs indique que lArctique entier est soumis à un immense stress dû au changement climatique. Avec le réchauffement de lArctique, qui est plus de deux fois plus important que le reste du monde, et le fait que la banquise doit disparaître lété avant la fin du siècle, les ours blancs sont face à de sérieux problèmes, surtout parce quils dépendent de la banquise pour vivre, chasser et se reproduire[15],[16].<o:p></o:p>
Selon un rapport nouvellement publié par le groupe spécialiste des ours blancs de lUnion Internationale pour <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Conservation">la Conservation</st1:PersonName> de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Nature">la Nature</st1:PersonName> (UICN), les deux sous-populations les mieux étudiées dours blancs dans le monde, la population de louest de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Baie">la Baie d'Hudson au Canada et la population du sud de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Mer">la Mer de Beaufort (USA/Canada), ont connu un déclin respectivement de 22% et 17% pendant les deux dernières décennies. Les trois autres populations en déclin sont celles de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Baie">la Baie de Baffin et du Bassin de Kane partagé entre le Groenland et le Canada et de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Baie">la Baie de Norvège au Canada.<o:p></o:p></st1:PersonName></st1:PersonName></st1:PersonName></st1:PersonName>
La population des ours polaires est estimée dans les années 2000 entre 16 000 et 35 000 individus dont 60% vivraient au Canada et 25 % en Alaska[17] (États-Unis).<o:p></o:p>
Menaces <o:p></o:p>
L'ours blanc fait partie de la liste rouge des espèces menacées de l'UICN (Union Internationale pour <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Conservation">la Conservation</st1:PersonName> de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Nature">la Nature</st1:PersonName>). Auparavant classé dans la catégorie « risque faible, dépendant des efforts de conservation » selon la liste rouge établie en <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="1996, l">1996, l</st1:metricconverter>'ours blanc est désormais classé dans la catégorie « vulnérable »[18]. On estime que l'espèce pourrait disparaître d'ici un siècle à cause d'une réduction de la superficie et de la qualité de son habitatréférence souhaitée.<o:p></o:p>
L'habitat des ours blancs est naturellement limité par l'étendue de la banquise et des plaques de glace dérivantes dont ils se servent comme plate-forme pour la chasse au phoque.<o:p></o:p>
La survie de l'ours polaire est donc menacée par le réchauffement climatique qui restreint leur habitat en faisant fondre la banquise. Les premiers signes d'un déclin ont déjà été observés dans les zones les plus méridionales de leur habitat, comme la baie d'Hudson. Aucune solution alternative telle que l'introduction de l'ours polaire en Antarctique n'est actuellement sérieusement envisagée.<o:p></o:p>
Les découvertes dours blancs noyés, de cannibalisme, le nombre en augmentation dours « à problèmes » des ours cherchant de la nourriture près des communautés arctiques sont rapportés de plusieurs régions à la portée des ours. Ces observations sont cohérentes avec les changements prédits causés par le réchauffement du climat[15].<o:p></o:p>
De plus, les matières toxiques répandues dans la mer sont consommées par le phytoplancton puis le zooplancton qui sont à leur tour consommés par les poissons, qui sont eux-mêmes mangés par les phoques, ces derniers étant la proie des ours. Cest ainsi que les ours emmagasinent les poisons qui se sont accumulés dans lorganisme des animaux qui constitue la chaîne alimentaire des ours blancs. On peut citer également l'exploitation du pétrole et du gaz comme menaces pour les populations.<o:p></o:p>
Les cinq pays se partageant la population mondiale d'ours polaire, soit le Canada, les États-Unis (via l'Alaska), le Danemark (via le Groenland), la Norvège et la Russie ont signé en 1973 l'Accord international sur la conservation des ours blancs (polaires) et leur habitat. Cet accord indique que ces pays doivent "agir comme il convient" pour protéger l'ours blanc et son habitat.[19] La protection de l'ours polaire fait l'objet d'une classification particulière sur certains territoires:<o:p></o:p>
- États-Unis: Le 27 décembre 2006, en réponse à un ultimatum venant à échéance un an après ordre de la cours suite à une poursuite engagée par Greenpeace et deux autres groupes écologistes, le Département de l'Intérieur du gouvernement américain a proposé de "chercher activement des commentaires et de l'information scientifique" afin de déterminer si l'ours polaire devait être inscrit sur la liste des espèces menacées. Si une telle décision était prise, le gouvernement américain aurait obligation de protéger l'espèce et son habitat, la banquise. Selon le parlementaire démocrate Ed Markey et le porte-parole de Greenpeace Kert Davies, cela pourrait résulter en une nouvelle politique américaine sur les changements climatiques affectant la banquise.[20] Pour des raisons économiques liées aux contraites que cela entraînerait sur l'exploitation pétrolière dans son état, la gouverneure de l'Alaska, Sarah Palin, a écrit une lettre de protestation au gouvernement fédéral pour protester contre l'inscription éventuelle de l'ours blanc parmi les espèces protégées.[21] <o:p></o:p>
- Canada: En novembre <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="2002, l">2002, l</st1:metricconverter>'ours polaire a été classé dans la catégorie des "Espèces préoccupantes", c'est-à-dire parmi les espèces sensibles aux effets de la dégradation de leur habitat par l'homme ou les phénomènes naturels, mais sans être menacé de disparition, par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. [20] [22] Des inuits seraient en défaveur d'une protection plus importante de l'ours blanc qui entraînerait l'interdiction de sa chasse, activité traditionnelle de leur peuple et importante économiquement pour eux.[23] <o:p></o:p>
Le docteur Mitchell Taylor et d'autres spécialistes de la faune arctique estiment que la situation est loin d'être dramatique.<o:p></o:p>
Sur les 13 populations d'ours polaires au Canada, 11 sont stables ou en croissance. Bien que la population actuelle d'ours polaires ait décliné de 25 000 à 22 000, il y a encore un demi-siècle cette population était de seulement de 8 à 10 000 ours polaires et une grande part de la croissance de cette population est attribuée aux restrictions dans la chasse aux ours polaires.<o:p></o:p>
En ce qui concerne la perte de poids constatée sur les ours, il semble que ces populations en croissance soient en compétition pour la même nourriture, laquelle nourriture risque d'être augmentée par le réchauffement :<o:p></o:p>
- La réduction du manteau de glace crée un meilleur habitat pour les phoques, qui sont la principale nourriture des ours. <o:p></o:p>
- Moins de glace signifie plus de soleil donc plus de phytoplancton, ce qui augmente les sources d'autres nourritures. <o:p></o:p>
- À terre, les myrtilles, dont les ours raffolent, seraient plus abondantes. [24] <o:p></o:p>
Cette interprétation est cependant contestée par d'autres spécialistes, qui invoquent qu'il y a là une question de perspectives comportant une part de déni (comme celui de certains spécialiste concernant la baisse du stock de morue des Grands Bancs de Terre-Neuve dans les années 1980) et de facteurs sociopolitiques et économiques liés à l'exploitation des ressources du grand-nord.[12] Louis Fortier, professeur à l'Université Laval et membre de la chaire de recherche sur la réponse des écosystèmes marins au réchauffement climatique, considère que la situation des ours blanc va tout d'abord s'améliorer pour ensuite se détériorer. Il explique ce phénomène par le fait que la fonte des glaces arctiques, dans un premier temps, permet à davantage de lumière d'atteindre l'océan, et donc à davantage de phytoplancton puis de zooplancton de prospérer, jusqu'à l'ours situé au sommet de cette pyramide alimentaire. Cependant, la disparition de la banquise, terrain de chasse de l'ours, entraînera à plus long terme son déclin. En effet, selon Fortier, l'ours, carnivore fortement spécialisé, n'est pas en mesure de concurrencer à terre ses compétiteurs originaires du sud, plus généralistes[12]. La directrice générale du Service canadien de la faune, Michelle Brenning, ajoute que selon les chiffres du gouvernement du Canada, parmi les 13 sous-populations canadiennes, deux sont en augmentation, cinq sont en maintien du nombre d'individus, cinq sont en déclin et une population n'a pas fait l'objet de recensement, créant une situation hétérogène de sous-population en sous-population.[12]<o:p></o:p>
L'ours blanc en chiffres (Anecdotes)<o:p></o:p>
- Le record de poids pour un ours blanc est de <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="1102 kg">1102 kg</st1:metricconverter>[25]. <o:p></o:p>
- Le lait produit par un ours blanc femelle contient 50% de matières grasses [25]! <o:p></o:p>
- Au Canada, un ours blanc femelle a pris plus de 400 kilos en neuf mois ! En novembre, elle pesait <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="92 kg">92 kg</st1:metricconverter>, mais au mois d'août, elle a été pesée à <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="505 kg">505 kg</st1:metricconverter>. Cette prise de poids spectaculaire est principalement due à la graisse contenue dans les phoques mangés au printemps[25]. <o:p></o:p>
Galerie<o:p></o:p>
Ours Blanc<o:p></o:p>
Voir aussi<o:p></o:p>
- Ours brun <o:p></o:p>
- Les États-Unis se proposent de considérer l'ours polaire comme une espèce menacée sur Wikinews. <o:p></o:p>
Références<o:p></o:p>
- Référence Fauna Europaea : Ursus maritimus (en) <o:p></o:p>
- Référence AnimalDiversityWeb : Ursus maritimus (en) <o:p></o:p>
- Référence ITIS : Ursus maritimus Phipps, 1774 (fr) (+version (en)) <o:p></o:p>
- Référence NCBI Taxonomy : Ursus maritimus (en) <o:p></o:p>
- Référence IUCN : Ursus maritimus Phipps, 1774 (en) <o:p></o:p>
- Référence CITES : espèce Ursus maritimus Phipps,1774 (fr+en) (sur le site de l'UNEP-WCMC) <o:p></o:p>
répartition : Ursus maritimus Phipps,1774 (fr+en) <o:p></o:p>
- Fonds documentaire ARKive (photographies, extraits sonores et vidéos) : Ursus maritimus (en) <o:p></o:p>
- ↑ U.S. Fish and Wildlife Service <o:p></o:p>
- ↑ T. Appenzeller and D. R. Dimick, "The Heat is On," National Geographic 206 (2004): 2-75. cited in Flannery, Tim (2005). The Weather Makers. Toronto, Ontario: HarperCollins, 101-103. ISBN 0-00-200751-7. <o:p></o:p>
- ↑ NZZ Online, Eisbären müssen fasten <o:p></o:p>
- ↑ Report of wild hybrid bear <o:p></o:p>
- ↑ Gunderson, A. 2002. "Ursus maritimus" (On-line), Animal Diversity Web. Accessed July 28, 2006 <o:p></o:p>
- ↑ Lisette P. Waits, Sandra L. Talbot, R.H. Ward and G. F. Shields (April 1998). Mitochondrial DNA Phylogeography of the North American Brown Bear and Implications for Conservation 408-417. Conservation Biology. Retrieved on August 1, 2006. <o:p></o:p>
- ↑ <st1:place w:st="on">Stirling</st1:place> 1988, Polar Bears...& also... Bruce et al.,1990 in Pharmacol. Biochem. Behav., 35: 705-711. <o:p></o:p>
- ↑ [1] BBC - Science & Nature - Wildfacts - Polar bear <o:p></o:p>
- ↑ [2] Animal Diversity Web <o:p></o:p>
- ↑ [3] Center for Biological Diversity <o:p></o:p>
- ↑ [4] Polar Bears International <o:p></o:p>
- ↑ a b c d Moreault, Éric, En danger, la population d'ours polaires augmente pourtant journal Le Soleil (Québec), 7 mars 2007, p.2 <o:p></o:p>
- ↑ [5] Integrated Taxonomic Information System: Ursus maritimus maritimus <o:p></o:p>
- ↑ [6] Integrated Taxonomic Information System: Ursus maritimus marinus <o:p></o:p>
- ↑ a b [7] Polar bear populations on the decline, 16 Dec 2006 <o:p></o:p>
- ↑ [8] Experts Predict Polar Bear Decline, 7 Jul 2005 <o:p></o:p>
- ↑ Philippe Randrianarimanana, « Bush recule devant les ours polaires », dans Courrier international du 02/01/2007, [lire en ligne] <o:p></o:p>
- ↑ Réevaluation de la liste rouge, version de 2006 :<o:p></o:p>
- http://www.iucn.org/themes/ssc/redlist2006/going_updown.htm <o:p></o:p>
- ↑ Moreault, Éric, Ours sans frontières, journal Le Soleil (Québec), 7 mars 2007, p. 2 <o:p></o:p>
- ↑ a b c Drolet, Anne, L'Ours polaire menacé, Journal Le Soleil, Québec, 28 décembre 2006, p. 5. <o:p></o:p>
- ↑ Moreault, Éric, Des enjeux financiers et pétroliers, journal Le Soleil (Québec), 7 mars 2007, p. 2. <o:p></o:p>
- ↑ Moreault, Éric, Espèce préoccupante, journal Le Soleil (Québec), 7 mars 2007, p. 2. <o:p></o:p>
- ↑ Moreault, Éric, Des enjeux financiers et pétroliers, journal Le Soleil (Québec), 7 mars 2007, p. 2. <o:p></o:p>
- ↑ Last stand of our wild polar bears, Dr. Mitchell Taylor, U.S. Fish and Wildlife Service, 1er mai 2006 <o:p></o:p>
- ↑ a b c WWF junior Belgique : article sur les ours <o:p></o:p>
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