Quand l'OTAN débarque à Strasbourg

Il y a des évènements qui ne se font pas discrets et qui semblent se passer si simplement lorsqu'on les découvre que via les informations.

Mais on ne se doute pas toujours des conséquences que cela peut avoir sur la population et la vie économique d'une ville et d'une région lorsque cela se passe dans tel ou tel lieu.

Cela va être le cas pour Strasbourg, où la prochaine réunion de l'OTAN va avoir lieu le 3 et 4 avril prochain.

Les perturbations visibles et déjà en place en partie :

- Musées fermés durant les 4 semaines précédant la réunion de l'OTAN, et jusqu'à la fin de ladite réunion.

- Ville barricadée sur une zone de 37 kilomètres de diamètres, avec des laissez-passers pour les résidents de ladite zone, avec enquette sur les habitants, etc....

- TRAM et bus ne pouvant pas circuler

- Autoroute bloqué le vendredi et le samedi de 7 h à 17 h chaque jour, avec possibilité d'une fermeture totale en continu, si la préfécture le décide, entre 7 h le vendredi et 17 h le samedi.

- Camions détournés de 150 kms à l'est et à l'ouest de Strasbourg.

- Ecoles et universités fermées dans la zone dite de sécurité pendant toute la semaine.

- Habitants résidants près des lieux stratégiques, envoyés gracieusement sur nos impôts à Europaparc, en Allemagne, pour les éloigner de chez eux, pour la sécurité générale.

- Interdiction aux habitants de Kelh - en Allemagne - durant plusieurs heures d'ouvrir leurs fenêtres, pour ceux qui habitent en face du pont des 2 rives, afin d'éviter tout problème pour la photo officielle.

- Certaines laisons par train interdites comme celles entre la France et l'Allemagne.

- Les antis-OTAN parqués loin du centre ville pour éviter toute manifestation.

- Contrôles douaniers remis en place entre la France et l'Allemagne, avec obligation, donc, d'avoir ses papiers d'identité, depuis le 20 mars et jusqu'au 5 avril.

- Drapeaux interdits aux fenètres ou sur les balcons.

- Récquisition d'une partie de l'hôpital Hautepierre, au cas où il y aurait des incidents lors de manifestations qui devront être réprimendées.

- Locaux récquisitionnés pour héberger les militaires, CRS, pompiers, etc.... comme des gymnases, des hôtels, etc...

Etc.....

Une ville en état de siège.

Alors, si vous avez une envie de venir sur Strasbourg les 3 et 4 avril, préférez largement une autre destination.