• La construction des ponts couverts débute à partir du 13ème siècle. A cette époque, les risques de surpopulation incitent les autorités locales à entamer l'agrandissement de la ville. Initialement construite sur une ellipse insulaire (l'île Sainte-Hélène), Strasbourg "sort de son lit" et commence à se répandre de part et d'autre des berges de l'Ill et du canal du Faux-Rempart.

    D'un point de vue purement défensif, cet agrandissement implique la construction d'un nouveau rempart et le creusement d'un nouveau fossé. Bien que nécessitant une quantité de main-d'oeuvre importante, la partie terrestre de ce chantier n'inspire que peu d'inquiétude aux architectes de l'époque. Leur position est cependant bien différente lorsqu'il s'agit d'aborder la question de la protection des voies fluviales. En effet, tant qu'une rivière entoure une ville, elle représente un obstacle naturel redoutable. Mais, lorsque c'est à son tour d'être entouré par la ville, l'impénétrable rempart aquatique se transforme inévitablement en une brèche bien difficile à protéger.

    A Strasbourg, le courant étant orienté Sud-ouest / Nord-est, c'est naturellement la zone des ponts couverts qui représente la partie la plus exposée. Édifiés à l'embouchure des quatre bras de l'Ill, les ponts sont bâtis de manière à pouvoir faire face à tous les types d'attaques. C'est aux épaisses toitures en bois, qui les recouvrent, que ces ouvrages doivent leur curieuse dénomination.

    Le chantier dure plus de 20 ans (de 1230 à 1250). Edifiés entre quatre imposantes tours carrées, les ponts subissent au fil des siècles, de très nombreuses modifications. En 1332, les piliers de soutènement, alors en bois, sont remplacés par de solides piles en maçonnerie. Puis, vers 1570, des herses en fer sont installées afin de condamner, en cas de siège, l'accès à la rivière l'Ill.
    En 1784, les ponts couverts sont débarrassés de leur toiture. Face aux progrès de l'artillerie "moderne", leur efficacité défensive commence à être remises en cause. Avec la construction du
    barrage Vauban, les ponts couverts n'ont plus, militairement, lieu d'être. En 1865, ils sont rendus à la vie civile. On les rase et on les reconstruit entièrement en pierres.


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  • La Butte aux Cailles est un quartier de Paris situé dans la partie occidentale du XIIIe arrondissement.

    Métro de Paris
    Ce site est desservi par les stations de métro : Place d'Italie et Corvisart.
     
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    Historique

    À l'origine, c'est une colline recouverte de bois et surplombant la Bièvre de 62 mètres. La Butte aux Cailles tire son nom de Pierre Caille, qui en fait l'acquisition en 1543.

    Au XVIIe siècle, on y pratique l'exploitation minière des pierres coquillières (calcaire), mais l'activité des tanneries le long de la Bièvre rend ce quartier sordide.

    En 1784-1785, la muraille des fermiers généraux est construite au nord de la butte, à l'emplacement de l'actuel boulevard Auguste-Blanqui, mettant la Butte aux Cailles aux portes de la capitale.

    En 1860, la Butte, qui était à Gentilly, rejoint le territoire de Paris qui annexe des communes environnantes en partie ou en totalité.

    Un puits artésien, conçu par François Arago, est creusé en 1866 et donne accès à une eau à 28°C depuis 1893, elle alimente la piscine proche.

    De 1828 à 1910, la ville de Paris mène des travaux pour rendre la rivière souterraine, et la butte prend progressivement son apparence actuelle au début du XXe siècle, restant un village du siècle dernier en plein cœur de Paris. Cette particularité est due aux carrières de calcaire souterraines qui empêchent encore aujourd'hui la construction de bâtiments lourds. Toutefois, la quasi totalité des vides a été remblayé ou injecté. Les restes ne sont plus aisément accessibles aux cataphiles.

     

    Événements

    • 1783 : le premier vol en montgolfière de Pilâtre de Rozier et Marquis d'Arlandes atterrit à l'angle des rues actuelles Bobillot et Vandrezanne.
    • 1871 : lors de la Commune de Paris, les « Fédérés de la Butte aux Cailles », commandés par Walery Wroblewski repoussent par quatre fois les troupes versaillaises. La place de la Commune-de-Paris, à l'angle des rues Buot et de l’Espérance, perpétue le souvenir de ce mois de mai.
    • 1903 : achèvement d'un puits artésien creusé à l'initiative d'Arago, qui recueille de l'eau de source à 582 mètres de profondeur. Cette eau alimente la piscine de la Butte depuis 1924.

     

    Édifices et monuments

     

    Les bars et restaurants de la butte

    Situé à proximité de la place d'Italie, ce quartier contraste avec les tours de béton voisines par un cachet digne d'une carte postale, de nombreux cafés et restaurants le rendant particulièrement apprécié des Parisiens. Ses deux rues principales, la rue de la Butte aux Cailles et la rue des Cinq Diamants se peuplent dès le début de soirée d'une foule d'étudiants et de jeunes.

    Ce quartier n'est pourtant pas de tradition "festive", comme l'a montré son historique. Jusqu'aux années 1990, il n'y a jamais eu que quelques bars et restaurants paisibles, dont la clientèle venait essentiellement du quartier, noyés dans un ensemble de commerces de proximité.

    La rénovation du quartier (élargissement des trottoirs, luminaires de type hausmannien) décidée alors que Jacques Toubon était maire d'arrondissement afin de créer le label "quartier tranquille" (devenu plus officieusement "village") a marqué le point de départ d'un grand bouleversement de l'équilibre du quartier et sa transformation partielle en lieu de loisir et tourisme.

    Le rachat de commerces de proximité préexistants pour les transformer en bars et restaurants illustre le phénomène de "mono activité" commerciale dans une métropole, contradictoire avec le label "village".

    Pourtant il y a encore une forte densité de population de résidents dans le quartier. Pour un certain nombre, les soirées et les nuits sont devenues difficiles. Ils reprochent aux autorités de ne pas faire appliquer la réglementation existante au nom de la protection des intérêts économiques des débits de boissons et restaurateurs. On a là une illustration du choc frontal existant parfois entre droits de l'homme (sommeil, santé) dans un domicile tranquille au titre de l'article 8 CEDH et développement économique.

     

    Bibliographie

    • La Butte-aux-Cailles, Gaston Digard, Ed. municipales, Paris, 1995

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  • Passages couverts à Paris
    Apparus à l'aube du XIXème siècle, les passages couverts connaîtront leur apogée sous la Restauration. Leur construction se concentrera sur les deux périodes comprises entre 1823 et 1828, puis entre 1839 et 1847.
     
     
     
     
    Les deux entrées de ce passage sont situées à hauteur du 223 de la rue Saint-Martin et du 30 de la rue Turbigo. La partie centrale est formée d'une cour fleurie bordée de boutiques, dont l'une des dernières réparant des parapluies à Paris.
     
    Successivement nommé de l'Ancre-Royale, puis de l'Ancre-Nationale, ce passage étroit reliait la rue Saint-Martin à celle du Bourg-l'Abbé, avant que le percement du boulevard Sébastopol en 1855 l'ampute de son extrémité. L'origine maritime du nom viendrait de l'auberge Au Grand Saint Pierre tenue par Nicolas Sauvage, qui y remisera les premières voitures publiques (les fiacres) en 1637. Parmi celles-ci, figuraient sans doute celles de la Marine Royale. La rafle du Vel' d'Hiv, en 1942, emportera dans les camps de la mort la plupart des habitants du passage. Laissé à l'abandon, le lieu sera restauré en 1998.
     
     
    Pour découvrir des photos, allez voir sur le site ci dessous :

     

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  • Allez voir le site suivant et signez la pétition :

    http://www.avaaz.org/fr/tibet_end_the_violence/27.php

     

    Solidarité avec le peuple Tibétain. Soutenez le Dalai Lama

    Depuis des décennies de répression, les tibétains réclament au monde un changement. Les leaders de la Chine sont en ce moment même en train de faire un choix crucial entre l'escalade de la brutalité ou le dialogue, ce qui pourrait déterminer le futur du Tibet et de la Chine.

    Nous pouvons avoir un impact sur ce choix historique. La Chine tient à sa réputation internationale. Mais il faudra une avalanche de pouvoir populaire mondial pour obtenir l'attention du gouvernement. Le leader spirituel des tibétains, le Dalai Lama, a appelé à la mesure et au dialogue: il a besoin que les peuples du monde le soutienne. Remplissez le formulaire ci-dessous pour signer la pétition. Et faites passez le message.

     
    Pétition au Président Hu Jintao:

    En tant que citoyens du monde entier, nous vous demandons de montrer de la mesure et du respect pour les droits de l'Homme dans votre réponse aux protestations au Tibet, et de prendre en considération les préoccupations de tous les tibétains en ouvrant un dialogue pertinent avec le Dalai Lama. Seul le dialogue et la réforme apporteront une stabilité durable. Le futur le plus lumineux de la Chine et ses relations les plus positives avec le monde sont liés à un développement harmonieux, au dialogue et au respect.

     

     


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